Cake aux pommes façon crumble Yotam Ottolenghi

Pas de chance! 🙂 mes pommes commencent à s’abîmer. Il va falloir que je les utilise vite fait! Et hop, on essaie ce cake adapté du livre « Cookbook » de Yotam Ottolenghi. Les poires ont été remplacées par des pommes et les noisettes ont remplacé les noix.
Ingrédients:
Pour le gâteau:
250g de pommes épluchées et coupées en petits morceaux
(environ 3 pommes)
30g de noisettes torréfiées grossièrement concassées
1 cuillère à soupe de jus de citron
2 cuillères à soupe d'amaretto
210g de farine
3/4 cuillère à café de cannelle en poudre
3/4 cuillère à café de levure chimique
1/3 cuillère à café de clous de girofle en poudre
45g de poudre d'amandes
3 oeufs fermiers
18cl d'huile de tournesol
230g de sucre en poudre
1 pincée de sel fin

Pour le crumble / streusel:
60g de farine
20g de sucre
40g de beurre

Préchauffer le four à 170°c. Graisser deux moules à cake et les chemiser de papier cuisson.

Préparer le crumble : mélanger la farine, le beurre froid en morceaux et le sucre en poudre. Mélanger dau fouet jusqu’à obtenir un sable grossier. Réserver au frais.

Dans un premier saladier, mélanger les dés de pomme, le citron, les noisettes et l’amaretto.

Dans un deuxième saladier, tamiser la farine, la levure chimique, la cannelle et le clou de girofle. Ajouter la poudre d’amandes.

Casser deux oeufs et séparer les blancs des jaunes. Ajouter le troisième œuf dans les deux jaunes. Réserver les blancs.

Dans un troisième saladier, battre l’huile et le sucre au batteur électrique, à vitesse rapide. réduire la vitesse et ajouter le mélange œuf/jaunes. Ajouter les poudres et mélanger (Finir de mélanger à la main, car le mélange est assez épais).

Verser ensuite les dés de fruits et mélanger le tout délicatement à la main (la pâte reprend de l’onctuosité).

Monter les deux blancs en neige avec le sel et les incorporer délicatement au mélange précédent jusqu’à obtention d’un mélange homogène.

Répartir la pâte ainsi obtenue dans les deux moules et parsemer dessus votre crumble réservé au frais.

Enfourner et faire cuire entre 40 à 50 min (40 minutes pour le petit, 47 minutes pour le plus gros). Tester la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche.

Couscous

Parce qu’il faut vider le congélateur et qu’il y a des légumes en fin de vie chez moi, jeprépare un bon couscous. avec ses épices finement dosées, il est très gouteux, et tout le monde l’apprécie. De plus, il s’adapte admirablement à tous les légumes que vous désirez.
Recette adaptée du blog « Passionculinaire »
Ingrédients (pour un gros couscous):
Pour le bouillon :
1,5 kg de mouton (épaule, souris ...)
2 oignons blancs
1 petit bouquet de persil plat
Une boite de pois chiche
4 cuillères à soupe d'huile d'olive

Epices:
1 cuillère à café pleine de Rass el Hanout
1 cuillère à café de poivre noir
1 cuillère à café de gingembre
1/2 cuillère à café de pistils de safran
1 cuillère à café de gingembre moulu
un cube de bouillon type Knorr
sel

Légumes:
4 grosses carottes
2 courgettes
4 navets
2 pommes de terre ou patate douces
1 morceau de potiron
des fèves
(et si  vous voulez varier : du chou blanc, du poivron,
de l' aubergine (attention ça colore la sauce),
1 à 2 tomates ...
Environ 4 L d'eau

Mettre l’huile dans la marmite à couscoussier, faire chauffer puis ajouter la viande coupée en gros morceaux.
Incorporer les deux oignons coupés en grosses lamelles, le bouquet de persil, les épices et mélanger. Faire saisir quelques instants, il faut que la viande colore légèrement mais pas trop, contrairement au tajine.

Mélanger, puis arroser d’eau en couvrant généreusement toute la viande. Couvrir et laisser cuire le temps de préparer les légumes.

Nettoyer et éplucher les légumes, les couper en gros morceaux.
Par exemple : la carotte et la courgette une fois dans le sens de la largeur puis une fois dans le sens de la longueur. La pomme de terre et le navet en quatre dans le sens de la longueur, laisser les fèves ainsi, tailler le potiron en moyen morceaux, couper le chou en gros quartiers (l’incorporer en premier) …

Dès que la viande est à moitié fondante et se détache de l’os, ajouter le navet, les pois chiches et la carotte, comptez 15 minutes puis ajouter le reste de légumes, compter un temps de cuisson de 15 minutes.

Le potiron est cuit à part dans une casserole avec une louche de bouillon et une louche d’eau.

Goûter et rectifier l’assaisonnement.

Servir avec une semoule nature.

Chakchouka à la mexicaine et chips de tortilla maison garnie de tomate, haricots cannellini, feta et œuf

en mode pique-nique à la plage!
Ingrédients:
2 boites de 400g de gros haricots blancs
2 poivrons rouges
3 tomates
4 cuillères à café d'épices mexicaines
2 boites de cubes de tomates
8g de coriandre
100g de féta
8 oeufs
6 tortillas
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cube de bouillon de légumes
Poivre et sel

Préchauffer le four à 210°C.

Egoutter les haricots cannellini, épépiner les poivrons et couper les tomates et les poivrons en dés d’environ 1 cm.

Préparer la chakchouka en faisant chauffer 1 cuillère à soupe d’huile d’olive dans une sauteuse avec couvercle et en ajoutant les épices 30 secondes à feu moyen-vif. Ajouter les tomates, les poivrons, les tomates en conserve et les haricots. Emietter le cube de bouillon dans la sauteuse, bien lémanger et laisser mijoter 5 minutes à couvert (ou plus longtemps pour un résultat plus fondant).

Préparer la garniture en hachant grossièrement la coriandre et en émiettant la féta.

Dans la sauteuse, creuser des nids et y ajouter les oeufs. Couvrir et laisser cuire encore 8 à 10 minutes. Pendant les 4 dernières minutes, retirer le couvercle et augmenter le feu pour que l’excédent d’eau s’évapore.

Préparer des chips de tortilla en les coupant en forme de parts à pizza. Ajouter dessus les deux dernières cuillères d’huile d’olive et le reste des épices mexicaines, puis saler et poivrer. Les disposer sur une plaque de cuisson et enfourner 3 minutes.

Servir la chakchouka dans la sauteuse et garnir avec la feta et la coriandre. Accompagner des chips de tortilla.

Un point particulier pour vous présenter un instrument peu banal dans les cuisines française, et que j’ai chiné en Allemagne: un « eierprikker ». Ce petit objet est muni d’une aiguille cachée qu’on va enfoncer dans le bout rond de l’oeuf, ce qui va faire un petit trou dans la poche d’air de l’oeuf et éviter qu’il n’éclate à la cuisson. C’est scientifique et ça marche à tous les coups, sauf, bien évidemment, quand on ne choisit pas le bon côté de l’oeuf, ce qui m’est arrivé!