« Ripe figs » de Yasmin Khan

Voici un nouveau livre que je vous propose aujourd’hui de découvrir: Ripe figs, recettes et histoires de la Méditerranée orientale, de Yasmin Khan.

Yasmin Khan est une journaliste et auteur culinaire, ancienne juriste et très active dans les milieux humanitaires. D’origine iranienne par sa mère et pakistanaise par son père, elle est née et vit en Angleterre. Elle se bat pour défendre et faire connaître de manière positive des régions souvent touchées par les conflits. Si vous voulez en savoir plus sur elle et sur ses actions,n’hésitez pas à visiter son blog.

Le livre:

Ripe figs est le 3ème livre de Yasmin Khan, après « The saffron tales » et « Zaitoun ». Il est sorti aux éditions Bloomsbury en 2021 en langue anglaise et a été traduit et publié en mai 2023 chez Hachette cuisine. Les 2 premiers livres n’ont jamais été traduits en français.

Mon livre est la version anglaise qui traînait depuis un petit moment dans ma bibliothèque, en attendant que j’ai, enfin, le temps de le lire. C’est fait!

Quand on ouvre le livre, on découvre une magnifique carte de l’est de la Méditerranée et de la mer Égée.

Dans son livre, Yasmin s’intéresse à la gastronomie de 3 pays qui bordent la Méditerranée orientale: La Grèce, la Turquie et Chypre. Elle nous présente les plats emblématiques de ces régions, mais aussi ceux qu’elle préfère. Des plats locaux mais aussi des plats que les réfugiés ont amené de chez eux vers ces terres d’accueil.

LES CHAPITRES:

Après le sommaire, on trouve une introduction générale et une note sur les produits d’épicerie de la région. Ensuite, le livre se divise en 7 chapitres: Petit-déjeuner, Pains, Mezze et accompagnements, salades, soupes, plats principaux et desserts.

De plus, tout au long de l’ouvrage sont disséminés des apartés sur son voyage, ses réflexions ou ses visites / engagements dans des centres d’aides aux réfugiés.

Chaque chapitre commence ensuite par une petite introduction, 1 page maximum, puis viennent les recettes.

Les recettes sont en majorité présentées sur une page, avec leur photo en page opposée. Une quinzaine de recettes n’a pas de photo, mais ce sont des recettes assez simples, et ce n’est pas dérangeant.

Pour chaque recette, on a une petite présentation d’environ 5 lignes. Puis, sur la colonne gauche les ingrédients, et sur celle de droite la recette. Les mesures sont en grammes et pour la version anglaise en tablespoon et teaspoon. Il faudra que je regarde si la version française utilise également des cuillères à soupe et à café. Soit dit en passant, j’aime utiliser des cuillères mesure standardisées car à la maison, pas une de mes cuillères n’est semblable à une autre.

Les recettes sont claires et précises, le déroulé est facile à comprendre et à suivre, et je n’ai pas remarqué d’erreur flagrante.

En fin d’ouvrage, on retrouve une suggestion de menus, un index des recettes prévu pour ceux qui ne consomment pas de lait, de gluten, ou pour ceux qui sont vegan. Puis un index général par ingrédient.

Mon avis:

J’avoue avoir eu un peu de mal avec ce livre. Pas au niveau des recettes, j’en ai déjà testé pas mal et je continuerai. Certaines vont même devenir des classiques à la maison.

Les moins:

C’est plutôt au niveau du récit. Autant j’aime bien quand l’auteur nous livre des tranches de vie, autant je n’apprécie pas forcément quand quelqu’un se livre aussi intimement pour vendre un livre de cuisine. Certains ne seront pas d’accord avec moi, peut-être que c’est cette intimité qui les attirera. Peut-être est-ce dû à mon éducation, peut-être à ma nature profonde, je ne saurai dire. Le fait que l’auteur parle de sa fausse couche en parallèle à la résilience dont font preuve les migrants, ça m’a déplu.

J’ai également trouvé un peu « brouillon » la facilité avec laquelle Yasmin Khan mêle récit de voyage et visite des centres d’aide aux réfugiés.

J’ai eu l’impression que l’auteur cherchait à remplir le livre avec toutes les anecdotes qu’elle a pu vivre pendant son voyage, sans vraiment coordonner le tout. « Remplir pour remplir ». Après, c’est un ressenti tout ce qu’il y a de personnel, et peut-être suis-je la seule à penser cela.

Les plus:

Il y a heureusement des choses que j’aime dans ce livre, sinon, il ne resterait pas longtemps dans ma bibliothèque. Tout d’abord les recettes, j’en ai déjà testé une dizaine, et je n’ai pas été déçue.

Ensuite, les photos. Pas forcément celles des plats, car j’aime les jeux de clair-obscur et ce n’est pas le cas ici, mais celles des paysages et des scènes de vie sont très sympas.

Et enfin, dernière chose que j’aime beaucoup, c’est que l’auteur a mis la liste des ONG et associations qu’elle a visités et où elle s’est impliquée. Très belle initiative pour ceux qui veulent et qui peuvent faire quelque chose … pour faire changer les choses.

En conclusion, un livre sympa que je ne relirai probablement pas, mais qui sera régulièrement utilisé…

Les recettes que j’ai testées ou que je testerai bientôt:

Salade chypriote aux couleurs du soleil

Aubergines farcies « imam bayildi »

Soupe de la jeune mariée (Ezogelin çorbasi)

Boulettes de viande à la tomate comme en Grèce

Bougatsa

Chou grillé aux noisettes et au beurre pimenté

Aiguillettes de poulet caramélisées à la mélasse de grenade et au sumac

Kebabs de poisson

Curry de poulet de l’état de Rakhine

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