« Live, Love, Bake » de Melissa Forti

Je vous présente aujourd’hui le dernier livre de Melissa Forti, intitulé « Live, Love, Bake ». Il est sous-titré « new and classic Italian, English and French recipes for cakes, cookies and other desserts ». Le ton est donné, c’est un livre de pâtisserie.

Alors, qui est Melissa Forti? Elle est italienne, pâtissière autodidacte et auteur de livres de cuisine. « Live, Love, Bake » est son 3ème livre, après « The italian baker » en 2016 et « Melissa Forti’s Christmas Baking Book » en 2020. Les 3 ouvrages ont été traduits de l’anglais vers l’italien (eh oui, ce n’est pas elle qui les a traduits) mais également l’allemand.

Melissa a ouvert une première pâtisserie en Italie à Sarzana (entre la Toscane et les Cinq Terres), pâtisserie qui a malheureusement fermé pendant la période du Covid (comme tant d’autres). Une anecdote en passant, j’avais prévu de passer mes vacances près de Sarzana après la réouverture des frontières, histoire de goûter aux pâtisseries de Melissa. Je n’ai appris hélas qu’un mois avant de partir que la boutique était définitivement fermée. 😢

Elle a ensuite ouvert une nouvelle pâtisserie / salon de thé « Café Duse » à Copenhague (Danemark), qui a fermé ses portes fin avril dernier. Elle travaille en ce moment à l’ouverture d’un nouveau local, cette fois en Italie. Vous pouvez suivre son activité sur son compte Instagram.

LE LIVRE:

Le livre est sorti en langue anglaise en septembre 2024 aux éditions Prestel. C’est un niveau d’anglais assez simple (pas simpliste non), mais vous n’aurez aucun mal à le comprendre.

Il s’articule comme suit: une petite introduction générale, dans laquelle l’auteur se présente. Ensuite, un sommaire détaillé.

Les recettes sont classées en 3 parties: Le passé, le présent, et l’avenir. Les recettes du passé sont celles qui ont façonné la personnalité de Melissa de son enfance jusqu’à la fermeture de sa première pâtisserie et l’ouverture du Café Duse. Celles du présent sont celles qu’elle propose dans son salon de thé de Copenhague. Les recettes du futur sont dédiées aux personnes qui ont des problèmes alimentaires: allergies au gluten, au lactose; ou pour ceux qui ont choisi de manger différemment: vegan, …

Chaque partie (passé, présent, futur) commence par une introduction plus détaillée: le passé de Mélissa, son présent, et ses aspirations pour le futur. Elle s’y dévoile parfois assez intimement.

Les recettes:

Les recettes s’étalent sur une voire deux pages pour certaines. Toutes proposent des photos du rendu final.

On trouve en haut le titre, généralement un espace vide assez important en dessous, ce qui le met bien en valeur. La section texte se divise en 3 colonnes.

Tout d’abord, à gauche, on a la liste des ingrédients. Les mesures sont en cm en en inch, les poids en g et en cups et en tea- et tablespoons. Les températures, elles, sont exprimées en degrés Celsius et Fahrenheit. Ce sont des ingrédients assez simples à trouver. Par contre, et c’est là une des caractéristiques de la cuisine de l’Italie, moins il y a d’ingrédients, plus ils doivent être de bonne qualité. La ricotta, par exemple, est à la base de quelques recettes. Il faut la meilleure possible, et oublier celle du supermarché.

Ensuite, la deuxième colonne propose une petite introduction à la recette. Une anecdote sur le pourquoi de la recette, sur son origine, sur les souvenirs qu’elle rappelle… Quelques lignes, jamais trop long.

Enfin, la colonne de droite, qui s’étale parfois sur la page suivante, est réservée au déroulé de la recette. C’est simple et clair, bien détaillé sans être trop lourd. En général, on a quelques notes sur comment conserver le gâteau ou s’il faut le manger le jour même.

Le livre se termine sur un index détaillé des recettes, classées par type de dessert, ou ingrédients spéciaux (compote de pomme par exemple, mais pas de classement par farine).

Une dernière petite anecdote, le livre ne contient ni remerciements (il est simplement dédié à sa mère), ni page explicative sur ce qu’il faut avoir dans son garde-manger, le type d’ingrédient qu’il faut utiliser …

MON AVIS:

C’est un très joli livre de cuisine, aucun doute là-dessus. Il est bien dans la continuité des deux livres précédents. Melissa évolue au fil des années et les recettes suivent son évolution. On trouve aussi bien des recettes traditionnelles, que des recettes revisitées ou chinées lors de ses voyages.

75 recettes pour un livre de 230 pages, c’est raisonnable. Cela laisse la place pour des recettes, des histoires, des photos.

Outre les photos de pâtisserie, on trouve également quelques photos de paysages et de monuments. Par contre, aucune indication sur l’endroit qu’elles représentent. De par les monuments, je pense que certaines ont été prises en Italie, et d’autres au Danemark, mais rien ne vient étayer mes suppositions.

Les moins:

On a également quelques photos de l’intérieur du café Duse, mais hélas, vu qu’il est définitivement fermé, on n’aura plus la possibilité de le visiter.

C’est d’ailleurs dommage, puisque ce livre est vraiment tourné sur ce qui est servi dans ce nouveau café, et 6 mois après la parution du livre, le café ferme. C’est comme si Melissa nous incitait avec le livre à venir au café Duse pour en découvrir un peu plus, mais elle ferme tout avant qu’on ait le temps de découvrir. Je ressens un peu de frustration j’avoue.

Un autre aspect négatif (ou pas, cela va dépendre de vous), c’est que le livre est axé sur la personnalité de Melissa. C’est vrai qu’aujourd’hui, il faut se démarquer des autres. A ce niveau-là, Melissa est assez reconnaissable. Elle a une image de marque bien à elle. Cheveux noirs longs, frange (d’ailleurs elle en parle de sa frange). Tatouage, look chic et sobre, ou décalé et sobre. C’est bien elle, on la reconnaît.

Par contre, on trouve des photos d’elle partout dans le livre. Déjà dans ses 2 premiers livres, j’avais noté qu’elle était souvent en photo, en moyenne une dizaine de fois. Mais là, c’est fou. J’ai dénombré 40 photos, souvent en pleine page, où on la voit de face ou de dos. Je ne compte pas celles où on voit ses mains qui tiennent le gâteau. Ce sont des très belles photos c’est sûr, mais c’est un peu trop pour moi. Surtout que la moitié des photos d’elle ne sont pas pour montrer un gâteau. Cela fait plutôt photo de mode.

Ah oui, j’ai noté une petite erreur sur la recette de la Torta margherita. Il manque en fait un ingrédient dans la liste… des ingrédients. Bref, il faut lire 165g de sucre.

En conclusion:

J’aime beaucoup ce livre, qui mélange chic et saveur. Les recettes sont très appétissantes, et cela donne vraiment envie de les tester. Il faut que je relise les 2 premiers livres et j’essaierai des vous les présenter également. En attendant, voici les recettes qui m’ont fait de l’œil…

Les recettes que j’ai testées ou que je testerai rapidement:

Frappe al forno (pour comparer avec les frappes corses)

Biscotti ai pinoli (biscuits aux pignons de pin)

La mia marble cake (mon cake marbré)

Torta al pistacchio e cioccolato (gâteau pistache et chocolat)

Torta al cioccolato 1000 strati (gâteau au chocolat aux 1000 couches)

Biscotti morbidi alle mandorle (biscuits moelleux aux amandes)

Torta pere e cioccolato (gâteau poires et chocolat)

« Turkuaz kitchen » de Betül Tunç

C’est la première fois que je présente un livre en langue française. Déjà, parce que je craque plus souvent pour des livres de cuisine en anglais. Ensuite, parce que je ne suis pas très au fait des droits de reproduction en France. C’est noté interdit, mais je pense qu’il faut demander l’autorisation, sinon, on ne pourrait jamais avoir d’aperçu. Mais moi, avec mon pauvre blog, je ne suis pas assez importante pour qu’on prenne le temps de me donner une autorisation. C’est pourquoi les photos que je montre sur cette page ne sont que des copies d’écran des photos montrées sur Amazon France.

LE LIVRE:

Le ivre est sous-titré « recettes traditionnelles et modernes pour pâtisseries sucrées et salées ». L’auteur est Betül Tunç, originaire de Turquie et qui a suivi son mari aux États-Unis. Ils vivent avec leur fils en Virginie. Passionnée de cuisine depuis l’enfance, elle publie depuis quelques années sur Instagram ou encore Tik Tok où elle est très suivie.

Le livre en langue française est paru aux éditions Hachette cuisine en novembre 2024 (c’était mon cadeau de Noël 😊), l’édition originale ayant été publiée en 2024 aux États-Unis.

Le livre s’articule comme suit:

Un sommaire tout d’abord, les recettes étant réparties en 5 catégories. Une introduction ensuite où Betül se présente, se raconte: son enfance en Turquie, l’importance de sa mère et de sa sœur dans son amour de la cuisine et de la pâtisserie, son arrivée aux USA, la création de sa page , etc.

Suit une liste des ingrédients essentiels ou spéciaux de son garde-manger, tout ce qu’il faut pour pouvoir réaliser les recettes. Puis une section « comment utiliser le livre? », pour décomplexer les anxieux et encourager les autres.

Les recettes:

Ensuite commencent les sections de recettes. Elles sont réparties en 5 catégories:

Les pâtes de base, les pâtes enrichies, les pains rapides & pâtes express, les pâtes non levées et enfin les pâtes de Turquie. C’est un livre de pâtisserie sucrée et salée, et le sommaire le met bien en évidence.

Au début de chaque section, on nous donne quelques techniques clés, une ou plusieurs méthodes, des résolutions de possibles problèmes, bref des conseils utiles pour le chapitre.

Les recettes s’étalent généralement sur 3 pages, 2 pour la liste des ingrédients et le déroulé et 1 pour une photo du plat. Il y a quelques pas à pas, mais cela reste plutôt rare. Par contre, chaque recette est illustrée, ce qui est plutôt pas mal.

Il n’y a pas d’aperçu des recettes sur la version française du livre sur Amazon France, je vous mets donc des copies d’écran de la version anglaise:

La liste des ingrédients est classée par étape, ce qui est bien pratique. Les ingrédients sont plutôt simples à trouver, les plus compliqués (sumac, chou pé-tsaï, pâte de poivron rouge turque …) pouvant être trouvés sur internet ou tout simplement remplacés.

Certaines préparations comme le cacik ou le coleslaw de chou rouge peuvent peut-être être achetées dans certaines parties du monde, mais pas dans toutes. Pas de soucis, Betül, qui se targue de tout faire elle-même de A à Z, donne des recettes pour ces « à-côtés ».

Le déroulé des recettes est plutôt clair, même si parfois, quelques explications supplémentaires pourraient ne pas être superflues. J’ai parfois dû relire plusieurs fois le déroulé pour être sûre de moi.

Il y a un encadré « notes » pour chaque recette (ou presque): des tips, préparation à l’avance, congélation, vidage de frigo ou variante.

C’est déjà la fin du livre. Une double page de remerciements, puis un index détaillé par nom de recette et ingrédient clé.

MON AVIS:
LES MOINS:

Cette fois, je commence par les aspects négatifs car il y en assez peu.

Quelques ingrédients ne sont pas forcément courants, et selon les régions pas faciles à trouver. D’autant plus que parfois, il n’en faut que très peu niveau quantité. Prenons par exemple le lait ribot. Par chez moi, je n’en trouve pas. Je l’ai remplacé par du lait fermenté Yorik, et j’ai utilisé le reste dans un gâteau. Sinon, autre possibilité, remplacer par du babeurre / buttermilk en ajoutant du jus de citron ou du vinaigre à du lait entier.

Idem pour la crème aigre. Le terme n’est pas courant chez nous, et cela peut faire tiquer dans une liste d’ingrédients. On peut la faire maison (en mélangeant un peu de jus de citron et de la crème fleurette), ou la remplacer par de la crème fraîche entière d’Isigny (plus calorique, mais plus proche niveau goût).

Il manque également des indications de temps de préparation, de repos et de cuisson. D’autant plus que Betül aime faire lever ses pâtes à froid, c’est à dire une nuit au frais. Il faut donc être plutôt organisé.

LEs plus:

Les photos. Les recettes. Le livre. Que dire de plus…

En résumé:

Bon, vous aurez compris, j’ai adoré ce livre. J’avoue que la première fois que je l’ai vu, je me suis dit: « mais qu’est ce que c’est que ça? ». J’avais été attirée par la photo de couverture, et je pensais avoir affaire à un livre de recettes ancienne, type Jeanne Bourin.

Puis, je l’ai ouvert, je l’ai feuilleté, et je n’ai pas été déçue de ce que j’ai vu. Les photos étaient magnifiques, autant celles lifestyle que celles culinaires, prises par Betül elle-même. J’ai aimé le côté décalé, « je m’habille comme autrefois / naguère ». Cela m’a rappelé les vidéos d’une youtubeuse anglaise je pense qui s’habillait en habits d’époque Régence. Je n’arrive plus à retrouver la référence hélas (ça y est, je l’ai retrouvée. C’est Karolina Zebrowska).

Revenons au livre. Niveau recette, de prime abord, je n’avais rien trouvé de trop nouveau, mais bon. Le livre était passé sur ma liste « en attente d’achat ». C’est dans celle-là que mon cher et tendre est censé piocher pour un cadeau (on leur mâche le boulot, y’a pas à dire). Noël 2024, Turkuaz kitchen au pied du sapin, youpi!

A la lecture, je me suis rendue compte que les recettes étaient plus poussées que je pensais, et que les goûts étaient bien équilibrés. Je teste une recette, puis deux. Et puis voilà que tout le monde aime. Bref, un succès.

Je pense que je retesterai bientôt des recettes déjà connues pour les comparer avec ce que j’ai déjà fait. Mais je suis presque déjà sûre que ce sera un nouveau bon point pour Turkuaz Kitchen.

Les recettes que j’ai testées ou que je testerai rapidement:

Carrés gourmands citron vert et framboises

Kachapuris

Beignets fourrés à la pâte à tartiner

Dinner rolls au lait ribot

Petits pains pour burgers

Quiche aux épinards et champignons

Les lavashs de ma grand-mère

Iskender kebabs

« A whisper of cardamom » de Eleanor Ford

Le livre est sous-titré « sweetly spiced recipes to fall in love with », des recettes agréablement épicées à en tomber amoureux.

C’est le dernier ouvrage écrit par Eleanor Ford, déjà auteur de « The nutmeg trail » (des recettes épicées le long de la route de la soie), « Fire islands » (recettes d’Indonésie), et de « Sarmakand » (recettes de l’Asie centrale et du Caucase). Eleanor est anglaise et a gagné plusieurs prix pour ses livres. Vous pouvez visiter son très joli site par ici.

Amoureuse des mots et de la gastronomie, elle collecte des recettes du monde entier pour nous faire voyager.

A whisper of cardamom, un « murmure » de cardamome, entendez un soupçon de cardamome. Ce livre nous entraîne sur les traces des épices, qu’elles proviennent du fruit, de la fleur, de la graine ou de la racine, qu’elles viennent d’Amérique, d’Asie, d’Afrique ou d’Europe.

LE LIVRE:

Le livre est paru en langue anglaise aux éditions Murdoch books en février 2024.

On a tout d’abord le sommaire. Ensuite une introduction au sujet du livre « l’amour entre le sucré et les épices », vu que le livre est ciblé sur les recettes sucrées et épicées. Karen Fisher nous offre également une très belle frise historique de 50.000 avant JC jusqu’à nos jours, ainsi qu’une carte très colorée qui nous montre d’où viennent les épices.

Puis, on entre un peu plus dans le détail. Chaque épice est décortiquée dans un diagramme. Est-elle à tendance médicinale, florale, herbale, chaleureuse …? L’auteur propose des associations et explique comment en tirer le plus de goût.

Quelques conseils encore (sur le sucre, les ingrédients, la cuisson …) et on passe aux recettes. Le livre est divisé en 8 chapitres: cardamome, « doux et chaleureux », anisé, vanille, floral, les graines, « aigre et citronné », et enfin pimenté.

Dans chaque chapitre, on a une double page sur une association: sucre et épices, riz et épices, etc. . On va retrouver des associations avec l’alcool, le chocolat, la crème, les noix, les boissons et finalement les fruits. Une page entière par chapitre traite en outre d’une épice particulière; vanille, noix de muscade, etc. .

Enfin, on trouve les sources de l’auteur (plutôt bien documenté d’ailleurs), les remerciements, un index bien détaillé et une toute petite biographie de l’auteur.

Les recettes:

Comme dit auparavant, les recettes sont rassemblées en 8 chapitres.

On a une petit introduction sur chaque recette, ensuite la liste des ingrédients. Puis le déroulé de la recette, et un petit encart avec une suggestion de changement d’épices.

La liste des ingrédients est classée par étape. A part des épices parfois difficiles à trouver, les ingrédients sont relativement courants. Les quantités sont indiquées en grammes et en oz (once anglo-saxonnes). Toutefois, les plus petites quantités solides comme les épices par exemple, sont indiquées en teaspoon, en cuillères. Il est toujours bon d’investir dans un jeu de cuillères à mesurer. Cela ne coûte pas cher et c’est super pratique. D’autant plus que les liquides sont tous en ml ou en cups, et que là, soyons francs, c’est plus facile de mesurer 1 cup de crème liquide que 250ml. Enfin, ça, c’est mon avis.

Les instructions sont claires et assez détaillées. Les températures de four sont en degrés Celsius et Fahrenheit, ce qui est plutôt pratique. Il en est de même pour les mesures en cm et en inch.

La plupart des recettes ont une photo, ou bien il y a des doubles pages centrales avec deux recettes représentées dessus. Les photos représentent bien le résultat final des recettes.

MON AVIS:
LES PLUS:

Les recettes font vraiment envie. J’en ai noté vraiment beaucoup à tester. J’adore les « spice switch » (variations d’épices) qui permettent à partir de la recette de base de découvrir une toute nouvelle version de celle-ci.

Les doubles pages  » X ♥ spices » sont des mines d’informations, tant sur les associations possibles qu’en donnant des mini recettes. On a donc une grosse cinquantaine de recettes en plus dans l’ouvrage.

Les roues de décomposition des saveurs de épices sont très intéressantes. Elles font écho à la tendance des livres « explicatifs » comme les « répertoires des saveurs » de Nikki Segnit ou « l’équation des saveurs » de Nik Sharma.

J’aime beaucoup les illustrations contenues dans le livre. Je trouve qu’elles apportent un réel plus. Cela évoque la douceur du sucré (grâce à des couleurs tirant vers le pastel) mais aussi les épices avec des dessins très colorés. C’est assez rare dans les livres de cuisine de trouver des illustrations comme cela. Cela permet au livre de Eleanor Ford de se distinguer des autres.

Certains petits détails sont aussi très sympas. Comme par exemple aux cœurs qui marquent les dates dans la frise chronologique. Un petit clin d’œil pour montrer l’amour qu’on porte aux épices.

LES MOINS:

Certaines épices sont assez difficiles à trouver. Je pense par exemple les graines d’acacia moulues. Typiquement australien! Je ne les trouve même pas sur le site de Shira, pourtant bien achalandé. Mais bon, en fouillant bien sur internet …

J’ai trouvé un peu dommage que les recettes soient très typées « sud ». Je m’explique. On apprend que la cardamome était très prisée par les Vikings, mais on ne trouve aucune recette typiquement nordique avec cette épice. Alors qu’il y en a beaucoup encore aujourd’hui. Il n’y a qu’à feuilleter le livre « Desserts hygge » de Brontë Aurell.

En résumé:

Un livre très sympa. Bon après, j’avoue être bon public pour tout ce qui est sucré, mais quand même.

Si je le compare à son autre livre « The nutmeg trail », on retrouve les mêmes marqueurs: des roues de saveurs, ensuite une carte des épices. Idem pour la frise chronologique. La différence réside dans le fait que son précédent livre concernait la route des épices, et là, on est plus au niveau mondial. « The nutmeg trail » propose également aussi bien des recettes salées que sucrées.

Je n’ai pas le tout premier ouvrage de Eleanor Ford, mais j’ai également « Fire islands », sur la cuisine indonésienne. J’en ferai un article dès que je l’aurai lu (vu ma vitesse de lecture en ce moment, dans quelques années…).

Bref, c’est un livre dont je me servirai régulièrement.

Les recettes que j’ai testées ou que je testerai rapidement:

White & black sticky cake – Fondant au chocolat Dulcey et sésame noir

Bramley apple & clove cake

Sri Lankan love cake

Stone fruit galette with mascarpone and long pepper

carrot, cake & candied ginger cake