Dishoom – Bons baisers de Bombay

Je vous présente aujourd’hui un petit nouveau dans ma bibliothèque, Dishoom, bons baisers de Bombay.

Dishoom, ce sont 8 restaurants en Angleterre qui préparent depuis 2010 des délices comme à Bombay. Ils ont sortis en 2019 un magnifique livre en anglais sur leurs racines et leurs plats fétiches, traduit et publié fin 2020 en France. Dès que je l’ai vu en librairie, je lui ai tourné autour.

Il était beau, bleu, sobre au milieu de tous ces livres raccoleurs mais surtout il me faisait rêver. Comme cette Inde mystérieuse, il attendait que je l’ouvre pour se dévoiler. Hélas, il était sous blister, pas possible de le feuilleter.

Et un jour, j’ai craqué, je l’ai acheté.

J’ai mis du temps à le lire, presque 3 semaines, ce qui chez moi est un record de lenteur. Mais Dishoom, ce n’est pas un bête livre de cuisine qui empile les recettes sans âme. C’est une déclaration d’amour à une ville qui n’existera plus telle quelle quand vous aurez le livre entre les mains. Je m’explique, Dishoom, c’est une photographie ancienne, un cliché de Bombay d’un passé assez proche, mais qui ne reviendra plus. La ville est en expansion, en perpétuel mouvement. C’est le cas partout vous me direz, mais à Mumbai (le nouveau nom de Bombay), cela se voit particulièrement. Des petits cafés installés là depuis des générations ferment du jour au lendemain sans espoir de réouverture. La ville a comme une pieuvre géante dans son sous-sol qui en un coup de tentacule défigure un quartier.

Et puis Dishoom, ce sont des personnes de religion et de cultures différentes (si représentatifs de cette Inde multiculturelle) qui se sont unis dans la paix et l’acceptation de l’autre pour nous présenter des plats emblématiques de leur ville.

Le livre est présenté comme une balade, une déambulation dans Bombay au fil des heures et des repas. Et on mange tout le temps en Inde, il faut voir le nombre de chapitres! Laissez-vous emmener au fil des rues, des cafés, restaurants, boutiques, au fil des recettes, rêvez, flanez, profitez!

Autour du monde en 80 boulettes de Jean-Noël Escoffier

Voilà une petite pépite que j’ai ramené d’une escapade à Annecy. Il m’attendait tout seul, bien sagement, dans une petite librairie. Il me tendait les bras « prends-moi, prends-moi! », je l’ai saisi, je l’ai ouvert, j’ai lu quelques lignes et je l’ai gardé.

Le sujet tout d’abord m’intéresse. Les boulettes c’est un plat plutôt ludique et en même temps réconfortant, doudou. Et puis un tour du monde des boulettes, même non exhaustif, quelle bonne idée!

Ensuite, le livre est plein d’humour et je ne vous cache pas que j’ai bien rigolé parfois en le lisant. Mon mari s’étonnait même de me voir pouffer tout d’un coup en lisant un livre de cuisine. Je vous en ai mis un exemple de l’humour de l’auteur plus bas.

Et puis ce livre est un constat. L’auteur ne va pas vous présenter ses boulettes favorites, non. Il va vous présenter les boulettes les plus emblématiques de certains pays. Certaines sont bonnes, d’autres très bonnes et reconnues mondialement, certaines ne vous plairont peut-être pas, comme à lui. Mais c’est un parti pris, il présente, il ne cherche pas à convaincre.

Alors oui, il va forcément manquer certaines boulettes plus ou moins connues, c’est un fait. 80 recettes, ça va vite. Un jour peut-être, l’auteur (qui aspire à devenir le référent mondial des boulettes, quel beau titre de gloire!) sortira une encyclopédie de la boulette…

Comment se présente le livre? Les recettes sont classées par région du monde et par pays (un chapitre = une région du monde). Chaque recette fait l’objet d’une intro plus ou moins longue qui rappelle son origine et donne plein d’informations originales et/ou rigolotes sur cette boulette (salée, sucrée ou végétarienne), puis vous avez la recette bien détaillée, avec des petites infos complémentaires à la toute fin. Dans une grande majorité, la recette dispose d’une photo, mais celles qui n’en n’ont pas ne posent finalement pas de soucis, après tout, tout le monde connait la forme d’une boulette, non?

Riz aux aubergines à la persane

Ce matin, quand je me suis levée, je me suis dit « aujourd’hui, riz à la persane avec des aubergines » (ça faisait déjà plusieurs jours que j’y pensais, mes courses étaient faites). Puis, la décision prise, j’ai commencé à fouiller dans mes recettes. Et là, oh malheur, impossible de mettre la main sur la recette convoitée. J’étais persuadée de l’avoir vu quelque part mais où ??? Et autant vous dire qu’avec le nombre de livre de cuisine que j’ai, c’était une gageure que de la retrouver.
Au bout d’une demi-heure de vaines recherches, j’ai abandonné.
Et j’ai fini par créer la recette moi-même. Le résultat est plutôt concluant. Servi avec une petite salade de concombre au yaourt acidulé pour relever le goût tendre des aubergines, ce plat est un délice qui a conquis les enfants. A refaire donc, en variant les plaisirs, remplacer pignons et pistaches par des noix de cajou et des amandes toastées, ajouter du baharat, peut-être parsemer de coriandre ou de persil…
Et peut-être que d’ici là, je retrouverai ma recette perdue !!!

Riz aux aubergines à la persane

Céline
C4 B- Z4 E4
01/08/22
Temps de préparation 20 minutes
Temps de cuisson 1 heure 45 minutes
Temps de repos 10 minutes
Temps total 2 heures 15 minutes
Type de plat Plat principal
Portions 6 personnes
Calories 532 kcal

Ingrédients
  

  • 400 g de riz basmati
  • 6 belles aubergines (environ 1,2kg)
  • 50 g de pignons de pin
  • 50 g de pistaches décortiquées
  • 20 g de baies d'épines-vinette
  • 50 g de cranberries séchées
  • sel et poivre
  • huile d'olive

Instructions
 

  • Préchauffer le four à 180°C. Couper les aubergines en rondelles d'environ 1 petit centimètre. Les disposer sur une plaque à pâtisserie sans qu'elles ne se chevauchent et les badigeonner d'un peu d'huile d'olive.
  • Enfourner pour environ 15 minutes, les rondelles doivent être dorées.
  • Dans une grande casserole, faire cuire 6 minutes le riz basmati avec du sel. L'égoutter, bien le laver à l'eau froide pour enlever tout l'amidon, égoutter et laisser reposer 10 minutes.
  • Tapisser le fond et les côtés d'une grande casserole d'une feuille de papier cuisson (roulée en boule puis dépliée). Verser de l'huile d'olive pour en recouvrir le fond.
  • Tapisser le fond de la casserole d'une couche d'1 cm de riz. Répartir par dessus la moitié des aubergines, puis parsemer de la moitié des baies d'épines-vinette, des cranberries, des pignons de pin et des pistaches.
  • Recouvrir de riz, puis continer les couches pour finir par une dernière fine couche de riz. Avec le manche d'une cuillère en bois, faire des trous dans le mélange à travers toutes le couches pour que la vapeur circule.
  • Envelopper le couvercle de la casserole dans un torchon pour luter le plat. Faire cuire à feu doux (mini sur une gazinière avec un diffuseur de chaleur et 30 minutes de cuisson en plus, moyen sur une plaque éléctrique, 3 sur une vitrocéramique) pendant environ 60 minutes (60 minutes à thermostat 2 sur une plaque éléctrique donne un riz cuit mais pas doré, préférer un thermostat 3).
  • Retourner sur un plat de service pour la présenter.
  • Servir avec une salade de concombre au yaourt citronné pour relever le goût tout doux du plat.
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