Carrés moelleux amandes et confiture d’abricot

Je ne suis pas trop confitures, mais si je devais en choisir une, ce serait la confiture d’abricots. Bon, peut-être aussi la gelée de coing, mais ça ne compte pas, c’est de la gelée, pas de la confiture 😉.

Eh oui, j’adore les abricots. Pas forcément à croquer car je suis souvent déçue, ils sont souvent filandreux (en tout cas ceux que je choisis #chatnoir). Mais cuisinés, je craque. Cette fois c’est en confiture que je les ai utilisés, dans cette petite recette de carrés moelleux.

Le combo amandes abricot est un classique. On le retrouve souvent sous forme de tarte amandine (tiens! faudra que j’en fasse une 😁), mais ce gâteau ultra rapide le met également bien en valeur.

A servir au goûter de manière très simple, ou à déposer sur une assiette avec des (grosses) gouttes de confiture d’abricot pour un dessert un peu plus chic. N’hésitez pas non plus à l’accompagner d’une boule de glace vanille pour encore plus de gourmandise!

Carrés amandes abricot

Céline
C5 B- Z5 E2
300523
Prep Time 10 minutes
Cook Time 25 minutes
Total Time 35 minutes
Course Goûter, Tea time, Thé
Cuisine Française
Servings 9 carrés
Calories 278 kcal

Equipment

  • 1 moule carré à charnières de 20 cm de côté fond chemisé de papier cuisson

Ingredients
  

  • 90 g de poudre d'amande
  • 60 g de farine
  • ½ cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de fleur de sel
  • 140 g de sucre de canne
  • 75 g de beurre
  • 1 œuf
  • ¼ de cuillère à café d'extrait d'amandes (ma marque Vahiné)
  • 115 g de crème liquide
  • 80 g de confiture d'abricots (et un peu plus pour servir)

Instructions
 

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Dans un saladier, bien mélanger le sucre, le beurre fondu au fouet puis ajouter l’œuf, l'extrait d'amande et la crème liquide.
  • Dans un pot, mélanger la farine, la poudre d'amandes, le bicarbonate de soude et la fleur de sel.
    Incorporer les ingrédients secs dans le saladier et mélanger le tout jusqu'à obtenir une consistance homogène (mais pas besoin de trop la travailler).
  • Verser la pâte dans le moule (ne pas oublier le papier cuisson, et égaliser le dessus. Disposer 9 cuillères à café de confiture d'abricot, au milieu de chaque carré.
    Créer des motifs avec la cuillère sans trop l'enfoncer.
  • Enfourner pour 25 minutes, le dessus du gâteau doit être tout doré. Laisser refroidir 15 minutes avant de démouler, et laisser complètement refroidir avant de couper en 9 carrés (c'est possible et très bon tiède, mais les carrés ne se tiennent pas).
Keyword facile, gourmand, goûter enfants, rapide

Fans du blog Owi Owi? Retrouvez les autres recettes que j’ai testées:

Cookie cake beurre noisette, chocolat et fleur de sel

Brownie chocolat framboises à l’huile d’olive

Cookie cake choco blanc, gingembre et citron

Carrés moelleux frangipane Gianduja

Pappa al pomodoro de Toscane à ma façon…

Voici un des plats les plus méconnus de la cuisine italienne: la pappa al pomodoro. Une sorte de panade ou de porridge, fait à partir de pain sec et de purée de tomates. Un plat phare de la cucina povera, originaire de Toscane. Florence ou Sienne, après, le débat est là…

Pour la petite histoire, il y a même une chanson dédiée à ce plat. Ce n’est pas le tube de l’année mais ça mérite d’être entendu au moins 1 fois!

Alors, visuellement parlant, la recette ne fait pas rêver. Réellement… Cela ressemble à une bouillie rouge, plutôt épaisse. Par contre, si en aventuriers du goût, vous passez outre le visuel … quel délice!!!

C’est profond, bien tomaté (un nouveau mot à inventer), on sent le basilic, on sent l’huile d’olive. On sent surtout l’été.

Bref, une soupe / pappa estivale parfaite pour une chaude journée, ou pour écluser le boom dans la récolte des tomates du jardin. 9 kgs en 1 semaine chez moi!!!

Pappa al pomodoro

Céline
C4 B5 Z4 E3
300723
Prep Time 10 minutes
Cook Time 30 minutes
Temps de repos 1 hour
Total Time 1 hour 40 minutes
Course Plat principal
Cuisine Italienne
Servings 6 personnes
Calories 175 kcal

Ingredients
  

  • 1 oignon (jaune ou rouge)
  • 2 gousses d'ail
  • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 100 ml de vin blanc
  • 1 kg de passata en bocal (ou de purée de tomate maison – voir la méthode ci-dessous)
  • 500 ml de bouillon de légume
  • ½ bouquet de feuilles de basilic
  • 300 g de focaccia sèche en morceaux (ou de pain sec)
  • sel et poivre

Instructions
 

  • Si vous faites votre passata maison, voilà la marche à suivre. Couper les tomates en morceaux, les mettre dans une marmite, saler légèrement, porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser cuire environ 30 minutes.
  • Passer les tomates au moulin à légumes. Le mien est antique, et me vient de ma grand-mère. Par contre, à mon avis, c'est toujours le meilleur moyen d'obtenir une passata sans pépins et assez épaisse. De plus, il se démonte entièrement et se lave facilement à l'eau (et il vous reste les graines pour resemer votre jardin au printemps prochain!).
  • La passata obtenue peut être utilisée de suite ou congelée pour plus tard (et si vous en avez de grandes quantités, stérilisez des bocaux, c'est encore la meilleure méthode).
  • Couper l'oignon et l'ail finement. Chauffer l'huile d'olive dans un grand faitout, puis y faire cuire l'oignon et l'ail doucement pendant environ 10 minutes, en remuant souvent.
  • Ajouter le vin blanc, et laisser cuire jusqu'à ce que le vin soit évaporé presque entièrement, puis ajouter la passata et le bouillon. Laisser mijoter sans couvercle environ 10 minutes.
  • Assaisonner de sel et de poivre, et mélanger. Ajouter le basilic déchiré grossièrement, puis la focaccia en morceaux, de la taille d'une grosse noisette ou d'une petite noix (mes morceaux étaient un peu trop gros). Mélanger le tout, couper le feu, et laisser reposer 1 heure.
    Le pain doit avoir absorbé presque tout le bouillon. Selon votre convenance, ajouter un peu plus de bouillon si vous voulez votre pappa plus liquide, mais la pappa étant une panade, il ne faut pas que cela soit trop liquide comme une soupe.
  • Servir à température ambiante ou rafraichi au frigo pendant l'été, ou en version chaude pendant l'hiver, arrosé d'huile d'olive et saupoudré de poivre noir frais.
Keyword facile, légumes du jardin, simple

Pour d’autres recettes de la cucina povera italienne, c’est par ici:

Linguine aux anchois, tomates et chapelure croustillante

Délicieuse minestrone d’hiver (végé)

Boulettes de pain de la Nonna

Florentine (the true cuisine of Florence) de Emiko Davies

Cette année encore, j’ai passé mes vacances d’été en Toscane. 2 semaines de farniente dans les Alpes Apuanes, entre la plage, il fiume (la rivière de montagne près de mon logement) et les restaurants.

Trois restaurants sont vraiment sortis du lot:

Il poveromo, à Pruno, une auberge pleine de bons produits locaux, qui fait épicerie pour les habitants du village et lieu de rencontre pour les joueurs de cartes. Un menu, court, mais savoureux.

La Norcineria Barsanti, un cadre magnifique, beaucoup de tables et de monde. Mais les italiens mangeant tard, il suffit d’y aller tôt pour savourer la solitude. La carte est basée sur les produits locaux, de la charcuterie maison, du fromage à tomber, et une belle sélection côté vin.

Il quanrantuno, un petit restaurant sympa au centre-ville de Pietrasanta, peu de tables, carte simple et savoureuse, accueil sympathique, et une grande sélection de vins.

Et pendant les moments de repos, de la lecture. Lecture bien ciblée cette fois car j’ai lu « Florentine » de Emiko Davies. Nous avions même décidé de visiter Florence, mais au vu des températures élevées, nous avons renoncé. Il faut dire que 37°C sous abri, ça fait plus que chaud… Tant pis, cela nous fera une bonne excuse pour revenir en Toscane.

LE LIVRE:

Alors, « Florentine » est le premier livre de Emiko Davies. Il est sorti en 2016 chez Hardie Grant books, mais mon exemplaire est la réédition augmentée de 2020. Il est en langue anglaise. Le niveau est soutenu mais tout à fait compréhensible.

Emiko Davies est une auteure, journaliste et blogueuse culinaire, d’ascendance australo-japonaise, ayant passé quelques années en Chine, et installée depuis sa dernière année d’études en Italie, à Florence même.

Après une introduction générale, il s’articule en chapitres. 6 chapitres, chacun portant sur un lieu de gastronomie italienne, et en fin de livre (pour l’édition augmentée), un carnet d’adresses gastronomiques de Florence.

Chaque chapitre détaille la liste des recettes, puis présente une petite introduction sur le lieu: la pâtisserie, la boulangerie …

… avant d’enchaîner sur les recettes:

On finit par le city guide de Florence, qui nous donne les bonnes adresses de Emiko. Liste non exhaustive, mais qui permet d’avoir déjà des idées si vous allez visiter la ville.

MON AVIS:

J’ai beaucoup aimé lire ce livre. Déjà, j’étais sur place, ce qui m’a permis de tester certains produits dont parlait Emiko. De plus, le style est fluide, ce qui aide beaucoup quand l’anglais n’est pas votre langue maternelle.

Tout au long du livre, on apprend plein de choses sur la gastronomie florentine, toscane, contemporaine mais aussi historique. J’ai apprécié l’emploi de mots italiens en plus de ceux en anglais pour des raisons pratiques. Savoir que boulangerie était plus souvent nommé « forno » que « panificio » est un gain de temps considérable!

J’ai adoré les photos d’ambiance de Florence et ses produits, en noir et blanc ou en couleurs. Les photos des plats sont plus sobres, mais illustrent bien les recettes. Toutes les recettes n’ont pas de photo. Parfois cela manque, parfois non. Ce n’est pas rédhibitoire en tout cas. Le city guide présente également des petites photos, ce qui en fait un ajout agréable à lire, et pas une liste stérile d’endroits à visiter.

Bref, un livre que je recommande, et les autres livres d’Emiko ont rejoint ma liste de « prochains livres à acheter ».

LES (futures) recettes que je tenterai bientôt:

Pappa al pomodoro

Salade de thon, cannellini et oignon rouge

Gnudi d’épinards et de ricotta au beurre de sauge

Polpettone alla florentina