Linguine alla bottarga (à la boutargue)

Connaissez-vous la boutargue? Également appelée bottarga en Italie et en Corse, ou poutargue, c’est une poche d’œufs de poisson (mulet ou thon) pressée, salée et séchée.

J’y avais goûté, il y a longtemps, quand j’habitais en Provence. Mais je l’avais achetée en grande surface, et je l’avais mangée telle quelle. Autant dire que ce n’était pas vraiment une réussite. N’aimant pas les fruits de mer, je m’étais figurée que c’était finalement le goût iodé que je n’aimais pas.

Et puis, voilà, je suis arrivée en Corse. J’y ai découvert un resto: La maison de la bottarga, à Furiani. Un midi, j’y ai emmené ma famille. Là, j’ai testé de nouveau un plat à base de boutargue, et j’ai tellement aimé que j’ai voulu le recréer à la maison. Je me suis appuyée sur la recette du chef Zanoni et sur mes souvenirs du plat pour élaborer ma recette. Le résultat est plutôt satisfaisant, et cela me permet de me faire plaisir de temps en temps sans faire 3 heures de route pour aller au restaurant.

La prochaine fois, je tente l’ajout de coquillages en plus de la boutargue. C’est également un plat à la carte du restaurant et il est également super bon. Mais pour l’instant, voici la recette originelle…

Linguine alla bottarga

Céline
C5 B1 Z3 E3
250625
Temps de préparation 10 minutes
Temps de cuisson 12 minutes
Temps total 22 minutes
Type de plat Plat principal
Cuisine Corse, Française, Italienne
Portions 4 personnes
Calories 775 kcal

Equipment

  • 1 râpe Microplane pour la boutargue

Ingrédients
  

  • 500 g de linguine sèches
  • 90 g de boutargue (également appelée bottarga ou poutargue)
  • 1 grosse pincée de piment
  • 4 gousses d'ail
  • 8 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 1 citron bio
  • du persil plat

Instructions
 

  • Faire bouillir une grande marmite d'eau salée.
    Dans une autre marmite, faire chauffer l'huile d'olive puis faire dorer rapidement l'ail écrasée avec le piment.
  • Mettre les lingune à cuire dans la marmite d'eau salée en suivant les instructions et en enlevant deux minutes de temps de cuisson.
    En parallèle, râper la boutargue.
  • Dans la marmite d'ail, verser 1 louche d'eau de cuisson des pâtes (et en réserver une deuxième). Puis égoutter les pâtes, et les transvaser dans la marmite contenant l'ail. Finir la cuisson environ 3 ou 4 minutes, en mélangeant régulièrement, de façon à créer de la sauce. Rajouter la deuxième louche d'eau de cuisson si nécessaire.
  • Hors du feu, ajouter le persil ciselé, le zeste du citron ainsi que son jus, puis la boutargue râpée en tournant pour émulsifier le tout.
    Servir avec quelques brins de persil supplémentaires et le reste de la boutargue que vous n'avez pas réussi à râpé en tranches ou en petits morceaux.
Keyword facile, gourmand, pasta

L’association pâte et mer est toujours délicate je trouve. Je n’aime pas toutes les combinaisons. Mais certaines sont un délice je trouve. Voici quelques recettes qui me plaisent particulièrement:

Linguine aux anchois, tomates et chapelure croustillante

Parpadelle al tonno e limone (parpadelle au thon et au citron)

Pasta alla vongole

Un plat de saison: mes Fusilli « I hate pesto »

Le basilic est en pleine expansion dans mon jardin. Il doit avoir trouvé une place dans laquelle il se sent bien car il ne s’est jamais aussi bien porté. Du coup, j’en ai plein. J’en inonde mes salades de tomates mozzarella. J’en glisse dans mes sorbets aux fraises. Bref, toutes les occasions sont bonnes pour en utiliser.

Mais le plat dans lequel j’en mets le plus, c’est bien le pesto. Le pesto alla genovese bien sûr.

Cela fait des années que j’en fait et nous nous sommes toujours régalés. Mais dernièrement, mon mari a commencé à le bouder. « Il est trop lourd ton pesto, chérie, je sature », me disait-il. Pourtant, la recette était toujours la même, collant au plus près à la recette traditionnelle ligure.

J’ai donc essayé de trouver d’autres recettes, moins authentiques, mais qui correspondraient plus aux goûts de mon cher et tendre. Et j’ai trouvé.

Cette recette place vraiment le basilic au centre, avec une quantité moindre de pignons de pin et de parmesan. Et en bouche, cela se sent. La sauce parait plus légère, plus fraîche. Bref, elle a séduit tout le monde. Tant pis donc si elle ne suit pas les traditions, elle nous plaît à nous, et c’est le principal.

Fusilli « I hate pesto »

Céline
C5 B5 Z5 E5
280525
Temps de préparation 5 minutes
Temps de cuisson 10 minutes
Temps total 15 minutes
Type de plat Plat principal
Cuisine Australienne, Italienne
Portions 4 personnes
Calories 868 kcal

Equipment

  • 1 blender

Ingrédients
  

  • 500 g de fusilli secs

Pour le pesto:

  • 1 beau bouquet de basilic frais
  • 40 g de pignons de pin toastés (plus un peu pour la présentation)
  • 40 g de parmesan (plus un peu pour la présentation)
  • le jus d'½ citron
  • sel et poivre
  • 120 ml d'huile d'olive

Instructions
 

  • Dans un blender, déposer tous les ingrédients du pesto.
  • Pulser jusqu'à obtenir une consistance crémeuse.
  • Réserver dans un bol en parsemant de pignons de pin toastés.
  • Faire cuire les fusilli comme noté sur l'emballage du fabriquant. Les égoutter, les mélanger au pesto, puis servir avec un peu de parmesan fraîchement râpé sur le dessus.
Keyword facile, gourmand, rapide

Des pâtes et de la gourmandise en moins de 30 minutes. Voilà les caractéristiques de cette recette. Tout comme celles des recettes ci-dessous:

Spaghettis et leur sauce au vert

Spaghettis ail, citron et huile d’olive

Linguine de la pauvre sicilienne (alla povera)

Linguine aux anchois, tomates et chapelure croustillante

Parpadelle al tonno e limone (parpadelle au thon et au citron)

Pâtes et ragoût de sanglier à l’italienne

Les « pasta al cinghiale » sont le plat préféré de mon fils de 12 ans. Depuis qu’ils les a goûtées dans un petit restaurant italien en vacances, il ne jure que par elles. Il doit avoir Obélix quelque part dans son arbre généalogique. Ou bien, il a juste très bon goût. Parce que les pâtes au sanglier, c’est une tuerie.

Pas toujours simple de trouver du sanglier par contre. C’est assez rarement proposé sur l’étal du boucher mais parfois il acceptera d’en commander pour vous. Vous pouvez également trouver un chasseur qui sera content de partager ou de troquer de la viande contre un gâteau ou autre.

Essayez de privilégier du sanglier sauvage, la viande n’en sera que plus goûteuse et plus maigre. De plus, la période de la chasse au sanglier est assez étendue et vous aurez accès à la viande une grande partie de l’année. Bref, cuisiner le sanglier présente beaucoup d’avantages.

Pour moi, la préparation la plus goûteuse est la cuisson longue. La viande devient tellement tendre que cela vaut vraiment le coup de patienter quelques heures. Un peu de marinade dans du vin rouge, quelques herbes du maquis ou du jardin, un peu de pancetta, le sanglier ne requiert finalement pas de grandes préparations. C’est un plat sans chichis à proposer avec des pâtes sèches ou avec des pâtes fraîches maison, tout simplement.

Pasta al cinghiale

Céline
C5 B5 Z5 E4
171223
Temps de préparation 20 minutes
Temps de cuisson 4 heures
Temps de marinade 12 heures
Temps total 16 heures 20 minutes
Type de plat Plat principal
Cuisine Italienne
Portions 6 personnes
Calories 955 kcal

Equipment

  • 1 cocotte en fonte

Ingrédients
  

  • 1 kg de sanglier (filet, épaule ou poitrine)

Pour la marinade:

  • 1 cuillère à café de grains de poivre (concassez-les si vous aimez le piquant du poivre)
  • 1 feuille de laurier
  • 1 bouteille de vin rouge

Pour la sauce:

  • 1 oignon coupé en dés
  • 1 carotte, coupée en petits dés (brunoise)
  • 1 branche de céleri, coupée en petits dés (brunoise)
  • 1 gousse d'ail, pressée
  • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 4 tranches épaisses de pancetta, coupées en lardons ou en dés
  • ½ cuillère à café de cannelle moulue
  • ½ cuillère à café de noix de muscade moulue
  • 1 pincée de piment (facultative)
  • 10 g de chocolat noir à 80%, en petits morceaux
  • 500 ml de vin rouge
  • 3 feuilles de sauge, finement hachées
  • 1 branche de romarin, feuilles ôtées de la tige et finement ciselées

Pour servir:

  • 600 g de parpadelle sèches ou de mafaldine
  • parmiggiano reggiano râpé

Instructions
 

  • Couper la viande en cubes si ce n'est pas déjà fait, puis la placer dans un saladier avec le poivre, la feuille de laurier et couvrir de vin rouge. Couvrir et laisser mariner au frais une nuit.
  • Égoutter la viande et jeter la marinade.
    Dans une cocotte, faire chauffer l'huile d'olive. Puis ajouter l'oignon, la carotte, le céleri branche et la pancetta et laisser revenir quelques minutes.
  • Quand les légumes sont tendres, incorporer la viande, puis les épices et le chocolat.
  • Verser assez de vin pour recouvrir la viande (compléter avec de l'eau si nécessaire), saler, couvrir et laisser mijoter entre 3 et 4 heures. La viande doit être tendre. Rajouter de l'eau ou du bouillon en cours de route s'il n'y a plus de liquide.
  • Ajouter la sauge et le romarin ciselé, mélanger et laisser cuire quelques minutes supplémentaires.
    Faire cuire les pâtes à part, garder une petite louche d'eau de cuisson des pâtes pour l'incorporer à la sauce (l'amidon contenu dans l'eau va très légèrement épaissir la sauce). Ajouter les pâtes et mélanger le tout.
    Servir dans un grand plat, parsemé d'une bonne dose de parmesan râpé.
Keyword cuisson longue, de saison, gourmand

J’ai découvert cette recette dans le livre Pasta Grannies, tome 1, sorti en France chez First Editions en 2021. J’ai beaucoup aimé l’idée de sauvegarder les recettes ancestrales des grand-mères italiennes. Voici les recettes que j’ai testées pour le moment et autant vous dire que je n’ai pas été déçue:

Pâtes fraîches au vin blanc

Corzetti à la sauge et aux pignons de pin

Lasagnes italiennes au porc et à la sauge