Laksa thaïe de Jamie Oliver en mode végétarien

Un petit coup de froid, un besoin de réconfort? Optez pour une bonne soupe! Une soupe consistante, avec de la mâche. Comme la recette que je vous propose aujourd’hui.

La recette n’est pas neuve, elle date de 2013 de mémoire de son livre « Jamie en 15 minutes« , mais elle a fait ses preuves depuis tout ce temps à la maison. Au fil des années, je l’ai modifiée, adaptée, personnalisée, bref, je me la suis appropriée.

Voici la base de toute déclinaison pour moi. Tout d’abord, de la butternut râpée. C’est la colonne vertébrale de cette recette, elle donne de l’épaisseur à la soupe. Ensuite un gros kick de saveurs avec la pâte d’épices. Direction l’Asie du sud-est pour les papilles! Également du lait de coco pour sa douceur et son onctuosité. Et finalement des nouilles de riz, qui vont, elles, donner la mâche nécessaire à la soupe.

Ensuite, libre à vous de personnaliser la soupe: des tronçons d’asperges (comme dans la recette originale). Ou alors, des feuilles d’épinards qui tomberont en quelques secondes dans la soupe chaude. Enfin, pourquoi ne pas tenter de fines rondelles de courgette?

Et au moment de servir, n’hésitez pas à parsemer de coriandre fraîche et de quelques tranches de piment rouge. Une rondelle de citron, quelques graines de grenade encore, et ça y est, c’est prêt…

Laksa thaïe de Jamie Oliver

Céline
C4 Z3
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Temps de préparation 15 minutes
Temps de cuisson 20 minutes
Temps total 35 minutes
Type de plat Soupe
Cuisine Indonésienne, malaisienne, Singapour, thaïe
Portions 4 personnes
Calories 405 kcal

Equipment

  • 1 râpe à gros trous
  • 1 robot ou 1 blender
  • 1 cocotte

Ingrédients
  

  • 400 g de courge butternut, épluchée, et râpée grossièrement
  • 1,2 litres d'eau
  • 1 cube de bouillon de légumes
  • 2 gousses d'ail
  • 1 morceau de gingembre de 2x5cm
  • de piment rouge
  • 1 cuillère à café de curcuma moulu
  • 3 oignons de printemps
  • 1 cuillère à café de beurre de cacahuète
  • 4 feuillées séchées de combava
  • ½ bouquet de coriandre fraîche (ou congelée hors saison)
  • 1 cuillère à soupe d'huile de sésame
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja
  • 1 cuillère à soupe de sauce Nuoc Man
  • 200 g de nouilles de riz
  • 200 ml de lait de coco
  • citrons verts ou jaunes selon le goût
  • des légumes (300g d'asperges, 150g d'épinards …) (facultatif)
  • des graines de grenade (facultatif)

Instructions
 

  • Râper la courge grossièrement.
  • Porter l'eau à ébullition dans une grande marmite avec le cube de bouillon émietté. Ajouter la chair de la courge dans le bouillon. Laisser cuire quelques minutes.
  • Dans un blender, déposer l'ail pelée et le gingembre coupé en morceaux, le piment, le curcuma, les oignons de printemps coupés en tronçons, le beurre de cacahuète, les feuilles de combava écrasées entre les doigts, les tiges de coriandre, l'huile de sésame, les sauces de soja et de poisson. Pulser jusqu'à obtenir une pâte grossière.
  • Verser la pâte dans le bouillon et mélanger. Puis ajouter le lait de coco ainsi que les légumes (facultatifs) et mélanger de nouveau.
  • Finir par les nouilles, mélanger pour qu'elles soient immergées, et les laisser cuire tout doucement pendant environ 5 minutes (ou jusqu'à ce qu'elles soient al dente).
    Presser un citron dans la soupe et rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
    Servir avec des rondelles de citron, les feuilles de coriandre ciselées, quelques tranches de piment frais et des graines de grande.
Keyword gourmand, recette saine, réconfortant

Pour en savoir plus:

Il y a quelques années encore, j’étais folle de Jamie Oliver et je collectionnais ses livres dès leur parution. Il faut dire qu’il a vraiment révolutionné le monde de la cuisine avec son combat contre la malbouffe et sa façon de simplifier la cuisine du quotidien. Plus facile, plus goûteuse.

Avec les années, mon obsession s’est atténuée, diluée. J’ai découvert d’autres auteurs (Ottolenghi, Sabrina Ghayour, Deb Perelman, Emiko Davies …). Je ne voulais plus que des recettes, je voulais découvrir des univers, des histoires.

Mon goût aussi s’est affiné, affirmé. J’en avais un peu marre des plats qui font le job, mais qui manquent un peu de finesse. C’est comme utiliser de la poudre de curry toute faite quand on peut marier les ingrédients soi-même, il y a tellement plus de nuances quand on fait une poudre de curry maison.

Bref, aujourd’hui, je n’achète plus forcément ses livres de Jamie Oliver, même si je suis toujours capable d’apprécier certaines de ces recettes. Voilà donc mes préférées:

Les carottes collantes de Jamie Oliver

Mes spaghettis à la carbonara twistés façon Jamie Oliver

Crevettes à la mangue

Soupe mexicaine à la tomate

Flan au chocolat et au rhum

Légumes d’été « al forno »

Acquacotta (petite soupe toscane)

Pâtes et ragoût de sanglier à l’italienne

Les « pasta al cinghiale » sont le plat préféré de mon fils de 12 ans. Depuis qu’ils les a goûtées dans un petit restaurant italien en vacances, il ne jure que par elles. Il doit avoir Obélix quelque part dans son arbre généalogique. Ou bien, il a juste très bon goût. Parce que les pâtes au sanglier, c’est une tuerie.

Pas toujours simple de trouver du sanglier par contre. C’est assez rarement proposé sur l’étal du boucher mais parfois il acceptera d’en commander pour vous. Vous pouvez également trouver un chasseur qui sera content de partager ou de troquer de la viande contre un gâteau ou autre.

Essayez de privilégier du sanglier sauvage, la viande n’en sera que plus goûteuse et plus maigre. De plus, la période de la chasse au sanglier est assez étendue et vous aurez accès à la viande une grande partie de l’année. Bref, cuisiner le sanglier présente beaucoup d’avantages.

Pour moi, la préparation la plus goûteuse est la cuisson longue. La viande devient tellement tendre que cela vaut vraiment le coup de patienter quelques heures. Un peu de marinade dans du vin rouge, quelques herbes du maquis ou du jardin, un peu de pancetta, le sanglier ne requiert finalement pas de grandes préparations. C’est un plat sans chichis à proposer avec des pâtes sèches ou avec des pâtes fraîches maison, tout simplement.

Pasta al cinghiale

Céline
C5 B5 Z5 E4
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Temps de préparation 20 minutes
Temps de cuisson 4 heures
Temps de marinade 12 heures
Temps total 16 heures 20 minutes
Type de plat Plat principal
Cuisine Italienne
Portions 6 personnes
Calories 955 kcal

Equipment

  • 1 cocotte en fonte

Ingrédients
  

  • 1 kg de sanglier (filet, épaule ou poitrine)

Pour la marinade:

  • 1 cuillère à café de grains de poivre (concassez-les si vous aimez le piquant du poivre)
  • 1 feuille de laurier
  • 1 bouteille de vin rouge

Pour la sauce:

  • 1 oignon coupé en dés
  • 1 carotte, coupée en petits dés (brunoise)
  • 1 branche de céleri, coupée en petits dés (brunoise)
  • 1 gousse d'ail, pressée
  • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 4 tranches épaisses de pancetta, coupées en lardons ou en dés
  • ½ cuillère à café de cannelle moulue
  • ½ cuillère à café de noix de muscade moulue
  • 1 pincée de piment (facultative)
  • 10 g de chocolat noir à 80%, en petits morceaux
  • 500 ml de vin rouge
  • 3 feuilles de sauge, finement hachées
  • 1 branche de romarin, feuilles ôtées de la tige et finement ciselées

Pour servir:

  • 600 g de parpadelle sèches ou de mafaldine
  • parmiggiano reggiano râpé

Instructions
 

  • Couper la viande en cubes si ce n'est pas déjà fait, puis la placer dans un saladier avec le poivre, la feuille de laurier et couvrir de vin rouge. Couvrir et laisser mariner au frais une nuit.
  • Égoutter la viande et jeter la marinade.
    Dans une cocotte, faire chauffer l'huile d'olive. Puis ajouter l'oignon, la carotte, le céleri branche et la pancetta et laisser revenir quelques minutes.
  • Quand les légumes sont tendres, incorporer la viande, puis les épices et le chocolat.
  • Verser assez de vin pour recouvrir la viande (compléter avec de l'eau si nécessaire), saler, couvrir et laisser mijoter entre 3 et 4 heures. La viande doit être tendre. Rajouter de l'eau ou du bouillon en cours de route s'il n'y a plus de liquide.
  • Ajouter la sauge et le romarin ciselé, mélanger et laisser cuire quelques minutes supplémentaires.
    Faire cuire les pâtes à part, garder une petite louche d'eau de cuisson des pâtes pour l'incorporer à la sauce (l'amidon contenu dans l'eau va très légèrement épaissir la sauce). Ajouter les pâtes et mélanger le tout.
    Servir dans un grand plat, parsemé d'une bonne dose de parmesan râpé.
Keyword cuisson longue, de saison, gourmand

J’ai découvert cette recette dans le livre Pasta Grannies, tome 1, sorti en France chez First Editions en 2021. J’ai beaucoup aimé l’idée de sauvegarder les recettes ancestrales des grand-mères italiennes. Voici les recettes que j’ai testées pour le moment et autant vous dire que je n’ai pas été déçue:

Pâtes fraîches au vin blanc

Corzetti à la sauge et aux pignons de pin

Lasagnes italiennes au porc et à la sauge

Fondant de bœuf au cumin et à l’ail

Voici une recette comme je les aime. Je l’ai chinée dans une newsletter des Cahiers de Delphine. Peu d’ingrédients, peu de préparation, une cuisson longue, et au final, un max de saveurs!

Le paleron n’est pas un morceau noble de la viande de bœuf, il est assez gras et est en outre traversé par un nerf central. Rien à voir avec une bavette d’aloyau qu’il suffit de poêler d’un côté et de l’autre pour se régaler de sa tendreté.

Non… Le moelleux du paleron, ça se mérite. C’est le champion des cuissons lentes, de ces cuissons qu’on commence sitôt le repas de midi terminé, qui mijote toute l’après-midi en embaumant la maison, pour finir le soir dans l’assiette (et c’est même encore meilleur réchauffé le lendemain).

Par contre, pas besoin de mille assaisonnements. Ici, on reste simple. Tout d’abord, du cumin, ensuite un de paprika, et un peu de harissa. Moi j’ai choisi la harissa à la rose parce que c’est celle que j’adore. Si vous n’en avez pas, pas de problème, remplacez-la par de la harissa normale ou du sambal oelek , mais divisez la quantité par deux.

Servez la viande soit avec des tagliatelles fraîches ou alors avec une belle purée de pomme de terre. En plus, si vous avez des restes, restez à l’écoute, je vous promets bientôt une petite recette pour les accommoder…

Fondant de boeuf au cumin et à l’ail

Céline
C5 B3
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Temps de préparation 10 minutes
Temps de cuisson 5 heures
Temps total 5 heures 10 minutes
Type de plat Plat principal
Cuisine Française
Portions 4 personnes
Calories 557 kcal

Equipment

  • 1 cocotte en fonte

Ingrédients
  

  • 1 kg de paleron de bœuf
  • 70 ml d'huile d'olive
  • 6 gousses d'ail
  • 1 cuillère à soupe de cumin en poudre
  • 1 cuillère à café de cumin entier
  • 1 cuillère à café de paprika
  • 1 cuillère à soupe de harissa à la rose
  • quelques brins de thym
  • sel et poivre

Instructions
 

  • Découper la viande en morceaux réguliers. Dans une cocotte chaude, verser l'huile d'olive puis faire dorer les morceaux de viande à feu vif en mélangeant de façon à ce que tous les côtés soient colorés.
  • Préparer les épices, écraser l'ail.
  • Ajouter les épices à la viande, saler et poivrer, puis couvrir d'eau à niveau et porter à ébullition. Baisser le feu presque au minimum, couvrir et laisser mijoter jusqu'à ce que la viande soit toute tendre, soit environ 5 heures.
    De temps en temps, vérifier qu'il y a encore de l'eau et mélanger un peu.
    Servir chaud parsemé de coriandre fraîche avec des pâtes fraîches.
Keyword cuisson longue, facile, réconfortant

Je suis une grande fan des cuissons longues. Voici quelques-unes de mes recettes fétiches…

Agneau rôti à la harissa (cuisson longue ou rapide)

Épaule d’agneau épicée en cuisson lente

Pulled pork à la bière et au gingembre

Osso Bucco à la milanaise

Tagliatelles à l’effiloché de veau (Farandole di vitello)

Porc effiloché